A mesure que les gouvernants, les élus et les élites deviennent des cupides, agents de la corruption et incapables de transformer la société ; et qu’il ne reste des citoyens que des barbares, des profanateurs et des individus dont le sentiment le plus élevé est ethniques.
Autant dire que la désillusion du triomphalisme électoraliste d’une démocratie transpercée n’engendre qu’une gouvernance folklorique et la tyrannie de la justice.
Face à ce chao, il devient impossible de réinventer le citoyen car les membres de chaque collectivité ethnique disposent des paradigmes divergents sinon contradictoires sur le modèle de la société nationale, de l’Etat et du développement. Faut-il alors projeter le pays sur la voie du fédéralisme radical?
Ambassadeur Arthur Omar Kayumba.
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